Les plans de l’Arche
Après une longue saison de stages cette année, les temps de design se sont pris sur des coins de nappe, sur des feuilles de brouillons, mais aussi et surtout pendant le Cours Certifié de Permaculture du mois de septembre où les stagiaires nous ont bien prémâché le travail. En effet, leur mission, s’il l’acceptait, consistait à nous proposer différents designs. Certains pourront retrouver les inspirations qui nous ont aidé Hugo et Moi, à faire nos choix.
Nous vous en traçons les grandes lignes plus bas
Le relevé des courbes de niveau
Nous avons pu être assez précis dans le traçage des courbes de niveau grâce à Guillaume, un adhérent de Terre Paille et Compagnie, ingénieur et spécialisé dans la géolocalisation et la cartographie. Il a assemblé des modules gps pour créer un système de relevé de courbes de niveau, des éléments existants et des bordures.
L’équipement de géolocalisation par GPS de Guillaume inauguré pour l’Arche.
Le terrain avec les courbes de niveau…si si, regardez bien!
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Le plan presque final…
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Voici plus d’infos, en attendant un article complet:
Voici les principales contraintes qui nous ont aidé dans nos choix:
– l’enroncement spectaculaire du site
– les accès avec une réserve pour EDF et la ligne 90000v du terrain… qui a parlé d’électroculture?
– L’utilisation de la pente, faible mais notable
– récupération de l’eau via les accès principaux
– L’agencement des nombreux espaces que nous avions prévu (forêt comestible, pré-verger, maraîchage agroforestier, zone de semis et de sélection naturelle…)
– L’emplacement du bâti et de la pépinière (conditions spécifiques)
Le sol
Nous avons travaillé avec les conseils et les machines d’amis paysans. Nous avons opté pour l’élimination des ronces à l’aide des griffes, puis un labour (puis rotovator) avant de planter les arbres puis d’ensemencer avec un mélange très diversifié au printemps. La ronce n’aurait pas empêché nos arbres de pousser, tout au contraire, par contre elle nous aurait empêcher de partir avec un couvre-sol vivant et l’entretient aurait été impossible. Or nous souhaitons utiliser ce foin, pour produire de la fertilité ou de la viande, si pâturage (pré-verger).
Les clôtures (novembre – décembre 2016)
Nous avons fait le choix de clôturer et cela nous a coûté la majeure partie de notre budget en privilégiant le durable (piquets d’acacias brûlés sur 50cm)
La plantation (10 – 11 décembre 2016)
Deux grands jours de plantation ont été organisé par l’association pour planter tous les arbres des vergers conservatoires et les haies. voir la vidéo…
Les Haies
Nous avons passé beaucoup de temps sur les haies afin de ramener de la biodiversité, de la faune auxiliaire, mais aussi produire une partie de la fertilité des vergers avec un premier rang de haie qui sera conduit en taillis, recépé tous les deux ans pour produire du Bois Raméal Fragmenté, un mulch très équilibré pour nos arbres. Le choix des essences a été soigné et réalisé avec le soutien de Prom’haies, une association qui œuvre considérablement pour les arbres.
Les différents espaces
Notre objectif est bien de faciliter la plantation des arbres dans tous les contextes, nous souhaitions donc en expérimenter plusieurs
Un Pré-verger
Une forêt comestibles
Une zone de maraîchage agroforestier
Une forêt tropicale comestible (arbres plus exotiques mais à fort potentiel)
Une zone de sélection naturelle et de semis en place
Une zone de pépinière (serre + mare + cabane à outil)
L’entretient et la fertilité
Nous allons semer au printemps des couvre-sols adaptés aux vergers que nous faucherons afin d’entretenir la fertilité aux pieds des arbres mais aussi dans les cultures maraîchères, nous avons investi dans une motofaucheuse d’occasion. Nous souhaiterions éviter l’achat et l’entretient d’un tracteur.
Nous broierons le premier niveau de haie tous les deux ans pour application de BRF sur les arbres.
Nous n’irriguerons que la pépinière à l’aide d’une pompe solaire et de deux bassins.